Qui a foiré mon SEO ou comment passer ses nerfs sur le vrai responsable d’un mauvais référencement

femme pas contente devant son pc

Si vous avez une activité en ligne, vous savez à quel point il est important d’apparaître dans les premiers résultats Google. Un mauvais référencement peut impacter la bonne santé financière de votre entreprise.

Je dramatise ? Pas tant que ça.

Lors d’une requête, les internautes consultent rarement au-delà de la 3e page de résultats (SERP) et l’essentiel des clics se fait sur la SERP 1.

Vous comprenez ce que ça signifie ?

Un mauvais référencement implique une mauvaise visibilité. Vos futurs clients ne savent pas que vous existez et vous perdez des opportunités.

Pas vraiment ce que vous aviez en tête lorsque vous avez conçu votre site Web, n’est-ce pas ? Et si votre clientèle a besoin de lunettes ou d’une vraie loupe pour vous trouver, c’est que quelqu’un a foiré quelque part au niveau de votre SEO.

Mais qui ? Qui accuser de ce crime de lèse-businessté ?

Je ne vais pas faire durer le suspense plus longtemps.

Si vous ne travaillez pas dans le Web et que vous avez conçu votre site tout seul comme un grand, le responsable c’est très certainement vous. Ne le prenez pas mal et identifions plutôt ensemble quelle casquette de vous a fait n’importe quoi pour tenter ensemble de réparer ses bêtises.

 

Engueulez le dev qui sommeille en vous parce qu’il a éclaté l’optimisation de votre site

 

J’appelle à la barre votre casquette de développeur !

Ou plutôt celle de concepteur, parce que je parie que vous avez construit votre site Web sur Wix ou WordPress.

Je me trompe ?

J’adore les constructeurs : ces outils permettent à n’importe qui de créer son site à moindre coût.

Malheureusement, la notice SEO n’est pas fournie avec et si vous n’avez pas d’informaticien à portée de main, il se peut que vous ayez commis les erreurs suivantes :

 

Votre site met du temps à charger

Un internaute est une petite chose capricieuse : il clique sur un lien, il veut le contenu tout de suite. S’il lui faut attendre une seconde de trop, pouf !

Il disparaîtra et s’en ira voguer vers d’autres rivages. Google le verra et à vous le déclassement assuré.

La plupart du temps, la faute revient à vos visuels. Vos images pèsent trop lourd et vous devez les optimiser.

Je ne suis pas une spécialiste de la question alors je vous file un lien pour que vous puissiez tout savoir sur le poids de vos images.

 

Éléments cachés = mauvais référencement

Vous savez ce que Google déteste le plus ?

Que les sites Web se payent la tête des Internautes.

Alors, oui, vous ne l’avez pas fait exprès, vous vouliez juste retirer les crédits du pied de page et vous ne saviez pas comment vous y prendre et ça a donné un texte blanc sur fond blanc…

L’œil humain ne le voit pas, mais les robots voient tout ! Et ils analysent ces pratiques comme des tentatives de triche.

Plutôt que de cacher un élément que vous ne parvenez pas à faire disparaître, effectuez une recherche.

Internet regorge de ressources gratuites qui vous montreront comment faire à peu près tout.

 

Le site galère sur mobile

Permettez-moi une banalité bien admise : la majorité du trafic Internet provient des téléphones portables !

Si comme moi vous préférez concevoir sur ordinateur, prenez l’habitude de jeter un œil sur le résultat mobile.

Vous accédez facilement à cette fonction depuis votre ordinateur en tapant sur F12.

Google est devenu intransigeant là-dessus : dans ses recommandations SEO, il indique clairement que l’expérience utilisateur sur mobile constitue une de ses priorités.

Observez donc qu’il n’y a pas de superposition d’éléments, que les mots ne sont pas tronqués de manière étrange et que l’ensemble reste à la fois lisible et pratique.

Lorsque vous remarquez des incohérences, vous avez sur WordPress et Wix des options qui permettent de modifier la structure mobile sans toucher au rendu desktop.

 

Traitez votre casquette de rédacteur qui a fait n’importe quoi avec le SEO de votre contenu

 

La vilaine ! Mais ne vous montrez pas trop sévère, écrire pour le Web nécessite certaines connaissances.

Le contenu est ce qu’il y a de plus important pour votre site : il constitue votre lien avec votre clientèle adorée et vous ne voulez pas qu’elle vous boude, surtout que Google la suivra dans ses humeurs en vous déclassant (Dura Google ? Sed Google !).

Pour éviter un mauvais référencement, veillez toujours à ces 3 fondamentaux :

 

Hiérarchisez et balisez votre contenu

Vous vous souvenez de l’école ?

Chapitre I en rouge, encadré. 1. En vert, souligné, etc.

Avec Google il va falloir faire pareil, sauf que les couleurs et les encadrés, pour lui ce n’est que de la décoration.

Afin qu’il comprenne que votre contenu est bien organisé, vous devez lui fournir obligatoirement un h1 par page.

Pour aller plus loin, gardez en tête qu’une page Web respecte au minimum la formule suivante :

Mot clé + h1 + title + meta description + contenu unique d’environ 300 mots (moins si vous vous en fichez du SEO).

 

Optimisez votre texte (et pas que pour les robots)

Optimiser signifie que votre texte doit s’articuler autour d’un mot clé dont il explore les différentes déclinaisons sémantiques.

Waouh ! Vraiment pas pédagogique ce que je viens d’écrire 😊

On va prendre un exemple.

Vous êtes sophrologue à Lille.

Votre site compte 4 pages :

  • Accueil
  • Services
  • À propos
  • Contact et RDV

Pour chacune de ces pages, vous allez choisir un mot clé. Imaginons « Sophrologue Lille » pour la page d’accueil.

Hé bien, votre mot clé devra apparaître à des endroits stratégiques (notamment les balises).

Mais ça ne suffit pas.

L’ensemble du texte présent sur votre page devra employer des mots qui évoquent la discipline.

L’objectif consiste à faire comprendre à Google que votre page parle bien d’une Sophrologue à Lille.

Attention cependant à ne pas tomber dans la suroptimisation. Google aime la subtilité alors, inutile de spammer votre mot clé, vous risquez un déclassement.

 

Évitez un mauvais référencement en veillant à la qualité de votre contenu

J’ai eu l’honneur de révéler sur Instagram ce que Google voulait vraiment (😊) et ça pourrait se résumer ainsi : personne ne consulterait un moteur de recherche qui propose des fake news illisibles.

Pour rester le n° 1 des moteurs de recherche, Google exige du contenu de qualité. Et ses standards vont s’élever avec l’arrivée de son pire ennemi Chat GPT (avouez, elle déchire trop sa maman cette IA !).

La base de la base pour un contenu de qualité est l’originalité.

On ne copie pas sur son voisin !

Vous ne savez vraiment pas quoi dire sur votre activité ?

Au moins, reformulez les bonnes trouvailles des autres. Sinon : déclassement pour vous deux, ou juste pour vous si votre petit camarade a remarqué que vous trichiez et vous a dénoncé.

Un peu moins grave, mais tout aussi pénalisant : vous avez repris le texte de vos propres pages.

Chaque page Web, chaque article de blog, chaque fiche produit mérite son contenu unique.

 

Votre âme d’expert SEO a causé un mauvais référencement à cause d’une stratégie toute pétée

 

Ne vous en voulez pas, ça arrive. C’est la raison pour laquelle vous devriez vous montrer le plus indulgent envers vous-même : la stratégie SEO constitue la partie la plus galère de la rédaction.

Le problème ?

Personne ne connait la recette miracle. Même nous, les experts, nous nous prenons parfois les pieds dans le tapis !

Une stratégie SEO repose sur de nombreux paramètres qui vont de la construction du site (coucou le cocon sémantique) à la stratégie de mots clés.

Je vais m’attarder sur cette dernière.

À l’origine, le mot clé : ce petit mot plus ou moins long qui constitue le cœur de votre page. Il doit être choisi avec précision en prenant en compte 3 exigences :

 

Le langage utilisé naturellement par votre audience pour nommer votre service.

Au fond de vous-même, vous le savez, vous êtes un artiste du bois.

Sauf que votre clientèle, elle, cherche un ébéniste. Et elle tapera ce mot clé, lorsqu’elle aura besoin de vos services.

De la même manière, si j’ai besoin d’une infirmière pour s’occuper de mamie, je taperai plus volontiers « infirmière à domicile » que « infirmière libérale ».

Gardez à l’esprit que si les internautes ne tapent jamais votre mot clé, vous serez peut-être bien positionné mais personne ne passera jamais sur votre site.

 

La faisabilité du terme retenu

Un mot clé très utilisé n’est pas forcément un mot clé judicieux. Il peut être saturé et votre site risque de se noyer dans la masse des résultats.

Dans l’idéal, étudiez en amont à la fois le taux de recherche et le nombre de résultats existants. Cela vous donnera une petite idée des efforts d’optimisation à fournir.

Pour contourner cet obstacle, certains recourent à la longue traîne. Il s’agit davantage d’une expression clé que d’un mot clé puisqu’elle regroupe plusieurs termes. Elle n’est pas toujours facile à maîtriser parce qu’elle s’intègre parfois mal dans les textes.

De façon générale, préférez un mot clé avec un volume de recherche moyen et peu de résultats existants qu’un mot clé ultra populaire sur lequel sont déjà positionnés une multitude de géants.

 

Les intentions de recherche

Lorsque les Internautes tapent un mot ou une expression dans Google, ils ont une intention.

  • Se renseigner
  • Acheter
  • Suivre un tuto

Comprendre et respecter cette intention lors du choix d’un mot clé s’avère bien utile pour votre SEO. En effet, si les internautes veulent une recette quand vous leur proposez d’acheter un produit, ils risquent de ne pas bien le prendre et bouderont votre site. Google le verra et vous voilà parti pour une lente descente des SERP.

Pour éviter toute erreur lors de la création de votre stratégie de mots clés, prenez l’habitude d’analyser la SERP1 sur l’expression que vous avez choisie. C’est toujours très riche en informations.

 

Vous souffrez d’un mauvais référencement parce que le monde est méchant

 

Parfois, vous pensez avoir tout bien fait : optimisation de la structure, contenu nickel et bien hiérarchisé, stratégie au top et pourtant, ça coince toujours.

Le monde du SEO se montre souvent cruel. Hé oui, vous avez le droit d’accuser le monde, le hasard, la chance, l’injustice, l’algorithme ou le dieu que vous voulez. Une fois ses lamentations terminées, vérifiez 2 choses.

 

La temporalité

Si vous avez mis votre site en ligne hier, c’est normal qu’il soit perdu dans les limbes des moteurs de recherche. Laissez-lui le temps de se développer.

Si au bout d’un mois vous ne voyez aucune amélioration, vous pouvez commencer à vous poser des questions.

Restez patient malgré tout, un bon référencement peut prendre jusqu’à 6 mois (parfois plus). Le SEO est une affaire de long terme.

 

La notoriété

On retrouve le même principe que pour la qualité du contenu. Google favorise les sites dont il est sûr de la pertinence de l’information qu’il délivre. Acrobatique cette phrase !

Pour faire plus simple : plus l’information que vous proposez plait, plus Google vous récompensera. Et comment évalue-t-il cela ?

Au comportement des gens. Il prend en compte notamment deux choses :

  • Si les internautes cliquent sur votre site et y restent un peu.
  • Si les autres sites Web vous font suffisamment confiance pour vous citer (ou au moins, mettre un lien vers votre site).

Vous vous doutez que les vieux sites bien implantés depuis longtemps constitueront des adversaires difficiles à battre dans ce domaine.

C’est aussi ce principe qui explique l’importance des blogs : plus vous écrivez d’articles, plus vous multipliez les points de contact possibles avec votre site, donc les opportunités de clic.

Si vous vous y prenez bien, vous améliorez également le temps passé sur vos pages et les chances d’interactions avec votre contenu (partage, commentaire, backlink).

Et votre audience n’a plus besoin de loupe ou de lunettes pour vous trouver !

De rien 😉

 

Un bon référencement naturel est un moteur puissant pour une entreprise. Cependant, gardez à l’esprit que le SEO n’est pas une science exacte, il ressemble davantage à une subtile alchimie et un jeu permanent pour découvrir les souhaits de Google qui sont souvent liés aux volontés de votre audience.

Pensez régulièrement à checker votre position sur Google et si les résultats ne vous conviennent pas, reprenez l’article pour regarder si chacun des points de base a été respecté. Vous pouvez aussi aller sur des sites comme Ionos qui vous proposent un audit gratuit (il vous indique les erreurs, mais pas où elles se situent) ou me demander d’aller jeter un petit coup d’œil pour vous dans votre code.